3 octobre 2015
Sensations imprévisibles
PDV Indira
Le lendemain, j'ouvris les yeux et mon regard se fixa immédiatement sur la peinture qu'Aube avait fini pendant la nuit. Le même ciel dont j'avais rêvé la nuit passée. Drôle coïncidence.
Je me levais et sortis de mon sac de couchage un peu honteuse d'être en tenue de nuit devant elle. Je pris des céréales dans le réfrigérateur qui n'étaient pas dedans hier. Aube...
Je les engloutis assise sur le siège des toilettes qui étaient le seul support sur lequel je pouvais me poser. Pourquoi n'avais-je pas mangé parterre puisque j'aimais tant les fleurs ? Et bien car la tenue que je portais actuellement était la seule que j'avais pour dormir et j'espérais ne pas la salir. Je me sentais déjà mal-à-l'aise dans ce morceau de tissus qui ne cachait pas du tout mon corps... Mais c'était les seuls vêtements qu'Aube m'avait dégoté. Alors je ferai avec. Même s'il sont plus que dénudant. Et très coquins. Je ne me qualifierai pas de pudique.. Plus de réservée. Et j'attendrai mon vrai amour pour me dévoiler entièrement. Bon, bref.
Puisque je ne travaillais pas aujourd'hui, je composai le numéro d'Hunter Cottoneye, puisqu'il s'appelait comme ça. J'attendis quelques bip-bip-bip puis il décrocha."Oui allo ? Hunter à l'appareil ?" Fit une voix grave.
"Bonjour Hunter, je suis la fille que vous avez rejeté hier, vous vous souvenez de moi ?" Minaudai-je d'une voix aiguë.
"Ah c'est vous.. Qu'est-ce que vous voulez ?" Grogna ce fichu bonhomme mal élevé.
"J'ai votre portefeuille. Venez le chercher ! J'habite au bout de la rue sur un terrain presque vide, vous ne me manquerez pas ne vous inquiétez pas !"
Et je raccrochai satisfaite. Je me rendais alors sur "l'Ilot", comme je l'avais baptisé, et me déshabillai afin de prendre une douche. Je m'efforçai d'oublier la présence d'Aube que je trouvais très gênante alors que je passai le savon sur mon corps. J'eux un terrible frisson en le rinçant d'une eau glacée. Il faudra que je demande à Aube d'arranger cela.
En m'habillant à la hâte, j'entendis le vrombissement d'un moteur proche. Je finis d'enfiler mes chaussures et partis à la rencontre de Rayban. Je lui tendis son objet précieux froidement et sans le regarder, puis sans que je puisse le prévoir, il m'enlaça. D'abord crispée je me détendis ensuite et le serrai contre moi à mon tour.
"Merci de me l'avoir gardé... Indira." Me dit-il doucement en déserrant son étreinte. J'eus un pincement au coeur, sensation bien étrange. Que m'arrivais-t-il ?
Nous nous séparâmes alors et il y eut un moment de silence où nous ne regardions pas mais pensions sûrement à la même chose. J'étais sûre que mes joues avaient rougies. En tout cas les siennes avaient prises une adorable couleur rosée qui s'accordait parfaitement avec son teint de pêche. Je ne voyais pas ses yeux, cachés par ses Ray-Ban aux montures noires, mais je savais qu'il me fixait intensément. Son regard me brûlait la peau, c'était une réelle torture d'échapper à son regard.
Puis il partit sans un mot. S'éloigna de moi, lentement, comme dans un rêve. Ou dans ce cas-là plutôt un cauchemar. A chacun de ses pas l'écartant de moi un hoquet terrible m'envahissait. Je me sentis mal tout à coup, puis tout devint noir.
Suivant
Publicité
Commentaires
M
M
N
H
H